Nous avons marché avec des résistants jusqu'à la stèle. Monsieur Giraldo nous a parlé que tous les résistants qui sont sur la stèle sont morts ici, fusillés, mais ils sont enterrés dans le cimetière de Gavet. Théo nous a lu les noms des morts et nous avons répété "Mort pour la France". Nous avons posé des questions et Monsieur Giraldo répondait à nos questions.
ROBIN ENZO THEO

Une jeune fille de 11 ans avait écrit un poème sur la deuxième guerre mondiale. Son poème racontait qu'il fallait arrêter de faire la guerre.
ANNE AGATHE T EMELINE

Une dame nous avait lu un extrait d'un livre qu'un homme avait écrit à la fin de la guerre. Cet extrait disait qu'un homme cachait des armes et des résistants et il leur donnait de la nourriture. Ce texte et le poème nous ont beaucoup émus.
ANNE AGATHE T EMELINE

Une dame nous a lu la lettre d'un résistant qui allait se faire fusiller dans une heure. Il a écrit une lettre à ses parents, sa soeur et sa femme. Il disait qu'il les aimait beaucoup et leur demandait de ne pas pleurer. Cela nous a beaucoup ému, car une heure pour écrire une lettre à sa famille, en sachant qu'il allait se faire fusiller c'est court et courageux.
MARTIN B MARTIN D JORDAN

Nous avons vu une stèle où il y avait trois maquisards qui se cachaient parce qu'ils n'avaient pas d'armes et ils étaient recherchés par les allemands. Les allemands les ont trouvé et les ont fusillés. Les chasseurs se sont servis de la stèle pour s'entraîner à viser. Un ancien résistant a trouvé la stèle et l'a fait refaire parce qu'elle était cassée et les noms ne se voyaient plus. La cachette des résistants ressemblait à une grotte.
PIERRE ARTHUR CORENTIN

Georges Duffaud a été enterré vivant, car il a demandé du pain à une femme. Les allemands l'ont vu. Georges Duffaud a dit "J'ai volé ce pain à cette femme", pour éviter qu'elle se fasse fusiller. Georges Duffaud a fait son trou tout seul. Il est mort car il n'avait plus d'air.
ALISON MARIE LEA

Témoignages de plusieurs résistants et un allemand dans la mairie :
Les résistants nous ont parlé du Capitaine Lanvin et de ce qu'ils ont vécu pendant la deuxième guerre mondiale. Mr Giraldo nous a raconté comment il est rentré dans le maquis de l'Oisans ; il avait 17 ans moins 3 mois.
Témoignages du résistant messager entre l'hôpital de l'Alpe d'Huez et les points de repli :
Un jour, l'hôpital s'est replié sur un des points de rassemblement. Arrivé là-bas, le docteur chirurgien lui a demandé : "Peux-tu descendre à l'hôpital d'en bas ma femme enceinte de huit mois et trois semaines ?", nous a raconté le résistant. Il a continué : "J'ai répondu oui, je l'ai pris par la main, je l'ai fait dormir chez moi et le lendemain je l'ai emmenée à l'hôpital d'en bas, puis je suis remonté au point de repli."
Témoignage d'un résistant, chef d'une section :
Un résistant nous a raconté quand il était chef d'une section et que les allemands ont encerclé l'Oisans. Il nous a aussi raconté quand un traître à la solde des allemands s'est infiltré parmi les résistants.
Les oeuvres d'art :
Nos oeuvres d'art et celles des autres classes ont été affichées dans la salle de la mairie.
Les questions :
Avec chaque résistant nous pouvions poser des questions et les résistants y répondaient très bien.
ROMAIN AGATHE J CAMILIA MATHILDE

Nous sommes arrivés au monument de l'Infernet. Nous nous sommes installés sur les marches du monument. Sur le monument il y avait cent quatre-vingt-quatre noms de personnes dont trois inconnus. Puis nous avons chanté "le chant des partisans" avec quatre classes de : Saint Martin d'Uriage, Champ sur Drac, Grenoble et Meylan.
HUGO QUENTIN PIERRICK

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